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Un conte pour enfants pour expliquer les avantages de la coopération

calimaq, 5 février 2017.

L’économiste Julien Milanesi raconte comment le conte pour enfants « Le festin de Yoshi » permet d’aborder des notions complexes comme celles des externalités positives et négatives ou la théorie des jeux (dilemme du prisonnier, notamment).

Des concepts centraux dans l’analyse d’Elinor Ostrom sur les avantages de la coopération qui débouchent sur la mise en place de Communs.

Extrait :

Quelle est la morale (économique) de cette histoire ? Sabu et Yoshi, plutôt que de rester enfermés dans leurs logiques de calcul personnel, comme les homo-économicus qui peuplent la théorie économique des externalités, ont trouvé une solution dans la coopération où ils sont gagnant tous les deux […] Cette leçon est aussi celle des travaux d’Elinor Ostrom  sur l’auto- gestion par leurs usagers de ressources naturelles communes (pêcheries, ressources en eau, zone de pacage, etc.). Ces cas sont souvent étudiés par le prisme d’un modèle de théorie des jeux, « le dilemme du prisonnier », dans lequel deux individus, enfermés séparément, finissent par prendre la plus mauvaise décision pour les deux. L’application de ce modèle aux ressources naturelles aboutit à préconiser leur privatisation ou leur gestion par une instance centralisée. Ostrom souligne pourtant, comme l’histoire de Sabu et Yoshi, qu’il n’y a pas de fatalité à cet enfermement : « Les prisonniers du fameux dilemme ne peuvent modifier les contraintes que leur impose le procureur, ils sont en prison. Tous les utilisateurs de ressources naturelles ne se trouvent pas dans une telle incapacité de modifier leurs contraintes. Tant que les individus sont vus comme des prisonniers, les directives politiques s’intéresseront à cette métaphore. Il serait préférable de se pencher sur la manière de renforcer la capacité des acteurs concernés à changer les règles contraignantes du jeu afin de parvenir à d’autres résultats que d’implacables tragédies. »

 

Source : Externalités et anguilles grillées. | Le Club de Mediapart

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